DICRIM

La commune du Trait est exposée à des risques naturels et technologiques majeurs. Bien que les dangers soient localisés dans certaines parties du territoire communal, chaque habitant a droit à une information préventive. Conformément à la réglementation, le Document d’information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) a pour objectif de décrire tous les risques auxquels les habitants peuvent être confrontés au Trait : inondation, mouvement de terrain et Transport de matières dangereuses (TMD).

Qu’est-ce que le Document d’information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) ?

Le Document d’information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) a pour objectif de décrire tous les risques auxquels les habitants peuvent être confrontés au Trait : inondation, mouvement de terrain et Transport de matières dangereuses (TMD).

Il est important de prendre conscience que le risque nul n’existe pas. Il faut donc se tenir prêts à réagir face à ces événements.

Conformément aux articles R125-9 à R125-14 du code de l’environnement, ce document a été établi par la commune du TRAIT au vu des connaissances locales et des informations mises à disposition par la préfecture de la Seine-Maritime (SIRACEDPC), en collaboration avec la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) et la Métropole Rouen Normandie (MRN).

 

Les risques au Trait

  

Cliquez sur les icônes ci dessus pour en savoir plus sur les différents risques inhérents à la Ville du Trait ou téléchargez le guide.

 


Les recommandations générales

Le risque majeur

Le risque est considéré comme majeur lorsque l’aléa s’exerce dans une zone où existent des enjeux humains, matériels ou environnementaux importants. Il peut être :

Naturel :

  • Inondation (ruissellements, crues…)
  • Mouvement de terrain (cavités souterraines, effondrement de falaise, etc…)
  • Tempête, cyclone, avalanche, feu de forêt
  • Séisme, éruption volcanique

 

Technologique :

  • Industriel
  • Nucléaire
  • Transport de matières dangereuses

D’une manière générale, le risque majeur peut entraîner des dégâts matériels, des impacts sur l’environnement induisant une charge financière importante et/ou de nombreuses victimes.

Aléa : événement naturel ou technologique potentiellement dangereux.
Enjeux : personnes, biens, environnement pouvant être affectés par l’aléa.

 


Les risques majeurs en Seine-Maritime

Le territoire de la Seine-Maritime est soumis à 7 risques majeurs :

La commune du TRAIT est soumise à 3 risques majeurs : inondation, cavités souterraines et Transport de matières dangereuses (TMD). Le risque industriel n’est pas inclus réglementairement mais peut impacter la commune.

 


L’alerte et l’information des populations

Il y a, pour l’autorité de police, une grande diversité d’outils pour alerter la population.
En cas d’accident grave (risque technologique ou naturel), la population peut être alertée par tous moyens tels que:

Les services municipaux par le biais : d’une sirène d’alerte communale et de panneaux d’affichage.

Les radios locales : France Bleu Normandie 100.1 FM           France Inter 96.5 FM           NRJ 100.5 FM           Europe 2 104.1 FM

Les réseaux sociaux et sites web officiels : allo-industrie.com/rouen_metropole/     –      vigicrues.gouv.fr/     –      letrait.fr/     –      seine-maritime.gouv.fr/

     (Accessibles sans compte Twitter)      twitter.com/Beauvau_Alerte     –      twitter.com/Prefet76

        facebook.com/villeletrait/     –      facebook.com/Prefet76/

 

Les alertes SMS et autres supports de communication :
. Inscription gratuite sur le site de la Métropole Rouen Normandie : metropole-rouen-normandie.fr/inscription-aux-sms-dalerte-risques

 


Le Système d’alerte et d’information des populations (SAIP) est un ensemble structuré d’outils permettant la diffusion d’un signal ou d’un message par les autorités. Son objectif est d’alerter une population exposée aux conséquences d’un évènement grave. Elle doit alors adopter un comportement réflexe de sauvegarde. Des consignes plus précises seront diffusées à la radio.

S’agissant des sirènes, le son d’alerte consiste en trois cycles d’1 minute 41 secondes, espacés d’un silence de 5 secondes. Le son est modulé, montant et descendant (arrêté ministériel du 23 mars 2007 relatif aux caractéristiques techniques du signal national d’alerte).
Le son de fin d’alerte est non modulé et continu pendant 30 secondes.

Des essais des sirènes d’alerte sont effectués sur l’ensemble du département le 1er mercredi de chaque mois à 11H55. Lors de ces essais, la sirène est déclenchée pendant un cycle, soit 1 min 41 sec. La sirène du SAIP, qui se trouve sur la toiture de l’immeuble de la gendarmerie, peut être déclenchée par le maire.

  Le dispositif FR-Alert permet l’envoi massif et rapide d’une alerte à la population face à une situation d’urgence en cours ou à venir. Aucune installation, ni inscription ou paramétrages particuliers ne sont à effectuer sur le téléphone portable.
Il fait appel à 2 technologies distinctes :
– la « diffusion cellulaire » (ou Cell Broadcast) : impose aux opérateurs de téléphonie de diffuser un message d’alerte à tous les téléphones compatibles 4G et 5G sur une zone déterminée. Le message s’affiche, accompagné d’une sonnerie, même lorsque le téléphone est en veille ou en mode silencieux.
– les SMS géolocalisés : opérationnels d’ici la fin de l’année 2022, un message est envoyé sur les téléphones bornant (2G, 3G et au-delà) sur une zone déterminée.

 


Les consignes de sécurité communes

 


L’information préventive des populations sur les risques majeurs

L’article L. 125-2 du code de l’environnement précise que « toute personne a un droit à l’information sur les risques majeurs auxquels elle est soumise dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui la concernent. Ce droit s’applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles ». Les articles R. 125-9 à R. 125-14 précisent les modalités de cette information.

Informés, les citoyens intégreront mieux le risque majeur dans leur vie courante, pour mieux s’en protéger et acquerront ainsi une confiance lucide, génératrice de bons comportements individuels et collectifs. L’information préventive des populations correspond à minima à la zone des risques.

 


Les pouvoirs de police

Le maire est l’autorité compétente pour prendre et faire respecter les mesures nécessaires au maintien de l’ordre, de la tranquillité et de la salubrité publique sur le territoire de la commune. En cas d’évènement naturel ou technologique, il est le Directeur des opérations de secours (DOS). Dans ce cadre, il a aussi pour mission d’informer, d’alerter et de mettre en oeuvre les mesures de sauvegarde de la population.
Dans certaines situations, le Préfet de département peut être amené à prendre la direction des opérations de secours. Il s’agit des 4 cas suivants :
– l’évènement dépasse les capacités d’une commune ;
– l’évènement concerne plusieurs communes ;
– en cas de carence d’action du maire face à un évènement ;
– lors de l’activation formelle d’un dispositif d’Organisation de la réponse de sécurité civile (ORSEC).

 


Le plan communal de sauvegarde

Le Plan communal de sauvegarde (PCS), encadré par les articles R.731-1 et suivants du code de la sécurité intérieure, est élaboré par le Maire. Ce document détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes.
Il fixe à l’échelon communal l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes. Il recense les moyens disponibles et définit la mise en oeuvre, par la commune, des mesures d’accompagnement et de soutien de la population.
Le PCS est obligatoire dans les communes dotées d’un Plan de prévention des risques naturels (PPRN) prévisibles, prescrit ou approuvé, ou dans le champ d’application d’un Plan particulier d’intervention (PPI) arrêté ou compris dans un territoire à risque important d’inondation. Il est recommandé dans les autres cas. La mise en oeuvre du PCS relève de chaque Maire sur le territoire de sa commune et doit être en cohérence avec les plans de secours départementaux établis par le Préfet. La ville du Trait n’est pas soumise au PCS, cependant il est en cours de rédaction.

 


Le plan particulier de mise en sûreté

Le Plan particulier de mise en sûreté (PPMS) est réalisé par les établissements scolaires soumis à des risques majeurs. Il a été instauré par le Bulletin Officiel de l’éducation nationale du 30 mai 2002.
Il prépare les personnels, les enseignants et les élèves à assurer leur protection en appliquant les consignes de sécurité définies par les autorités (le maire ou le préfet) lors d’un accident technologique ou d’une catastrophe naturelle.

 


Pour aller plus loin : Le plan familial de mise en sûreté

        

La préparation à la gestion des crises est une responsabilité partagée. Elle incombe aux pouvoirs publics mais également à chaque citoyen. Ainsi, élaborer votre Plan familial de mise en sûreté (PFMS) vous aidera à organiser votre autonomie durant cette phase critique.
Ce plan consiste à identifier les risques auxquels vous et votre famille êtes exposés, connaître les moyens d’alerte qui vous avertiront d’un danger, les consignes de sécurité à respecter pour votre sauvegarde et les lieux de mise à l’abri préconisé par les autorités (Brochure “Je me protège en famille“).
Ces éléments permettront de s’équiper et de se préparer au mieux à une éventuelle crise (se référer au « Guide pratique des Risques naturels et industriels » de la Métropole Rouen Normandie » : Supplément risques MRN 2022).

Avant cela, il est préférable d’utiliser l’application ERRIAL Géorisques afin de situer votre habitation au sein des risques.

Pour être prêt à réagir en cas de crise majeure, constituez votre kit d’urgence. En fonction de l’évènement, chaque foyer doit être en mesure de subvenir à ses besoins lors d’une mise à l’abri ou d’une évacuation.  Télécharger la fiche.