Marais Natura 2000

Le marais du Trait s’étend sur 170 hectares dont 115 inventoriés en Natura 2000. C’est une zone humide, soit un habitat naturel de plus en plus rare et menacé en Normandie comme dans l’ensemble de l’Europe. La Métropole y met donc en œuvre un plan de gestion écologique depuis 2010 et l’a renouvelé pour la période 2017-2021.

Les principaux axes de travail de ce plan de gestion sont les suivants :

• Conserver et restaurer la fonctionnalité écologique du marais,
• Favoriser l’expression des potentialités biologiques du marais à différentes échelles,
• Se réapproprier et valoriser le marais en tant que zone humide remarquable et fonctionnelle à préserver.

Le suivi écologique du marais donne également lieu à des opérations de surveillance des espèces. De plus, il consiste en un suivi floristique du site et à la gestion du cheptel : 20 bovins Highlands Cattles (dont 4 naissances en 2017) et 6 chevaux camarguais.

• Surveillance des espèces Plusieurs couples de cigognes nichent chaque année dans le marais et donnent naissance à des cigogneaux qui sont bagués. Ainsi, au printemps 2014, le marais a vu naitre 4 cigogneaux blancs.
• Suivi floristique  On y observe 27 espèces patrimoniales dont 2 espèces protégées et 4 espèces exotiques envahissantes.
• Gestion des cheptels Les génisses (vaches écossaises) ont donné naissance à 4 veaux en 2017

Extrait du site de la Métropole

L’entretien des marais

Pour éviter l’enfrichement du marais, les terrains subissent un pâturage extensif à l’aide d’animaux rustiques. Ils s’adaptent aisément aux conditions difficiles des milieux palustres. 4 chevaux camarguais et 17 bovins Highland Cattles en assurent l’entretien.

Ls accueils de loisirs et les scolaires peuvent visiter par l’intermédiaire du Parc naturel régional des Boucles de la Seine-normande.
26 km de fossés parcourent Le Trait. Toutefois, il faut entretenir tant pour leur fonctionnalité hydraulique que pour leur intérêt écologique et paysager.

Le Parc naturel régional des Boucles de la Seine-normande réalise un inventaire. Il permet une gestion durable des zones humides. Il  met en avant des espèces présentant un intérêt patrimonial majeur. En effet, certaines sont rares dans la région. D’autres sont protégées au niveau national, voire européen pour certaines.