Dès le lendemain de l’Armistice, le conseil municipal décide de construire un monument ” en mémoire aux enfants du Trait morts pour la France pendant la néfaste guerre 1914 – 1918 “. C’est donc le sculpteur Ringot qui le réalise. Une esquisse en est d’ailleurs visible en Mairie. La première pierre du monument est posée le 3 août 1919.
Il représente un Gaulois (peut-être Vercingetorix) casque à la main, rendant hommage aux soldats Morts pour la France. Le guerrier gaulois n’est d’ailleurs pas un motif très courant dans la conception de Monument aux Morts. Les noms inscrits sont ceux des soldats tués lors de la Première et de Seconde Guerre Mondiale mais également durant la guerre d’Indochine et celle d’Algérie.
En août 1944, une bombe éclate dans le cimetière et détruit le monument. Il sera reconstruit dès 1948. En 2012, profitant d’une restauration par les ateliers Legrand, le Monument aux Morts déménage place du 11 novembre, devant la Mairie, où il se dresse encore aujourd’hui.
C’est l’artiste Maurice Ringot qui a été retenu pour la réalisation de ce Monument aux Morts. Alors réfugié au Trait depuis 1917, le marbrier-sculpteur réalise dans ses ateliers cette statue. C’est sa première commande de ce genre, le début d’une série prolifique, notamment à Caudebec-en-Caux, où deux monuments sont également érigés ainsi qu’à Saint-Paër, Jumièges, Sainte-Marguerite-sur Duclair, La Mailleraye-sur-Seine. Il est aidé dans sa tâche par le sculpteur Adolphe Masselot qui viendra également s’établir au Trait en 1917. C’est Maurice Ringot qui restaurera la statue du Trait après la Seconde Guerre Mondiale.
Le sculpteur Maurice Ringot
Le sculpteur Adolphe Masselot