En bordure de Voie Verte, la Chapelle St Eloi est un édifice orienté au sud, de plan allongé, long de dix travées. De plus, elle se termine par un chevet à fond plat. Ce chevet comprend un clocher-porche en façade. Cette dernière s’ouvre par un porche en avancée, sous un arc en plein-cintre, surmonté d’un gable. Au-dessus se dresse le clocher coiffé d’une flèche en pavillon à quatre pans concaves, caractéristique de l’architecture normande. L’édifice est couvert d’un toit à double pente. Des contreforts épaulent les murs latéraux de la nef, ouverts par des triplets de baies cintrées ou des baies géminées cintrées. Enfin, une rose à réseaux polylobée ouvre le choeur.
C’est à l’initiative de la société immobilière du Chantier de constructions navales que l’on édifie cette chapelle en 1931. L’abbé Quillan en formule le projet dès 1926. Toutefois, c’est son successeur, l’abbé Auzou qui officie la cérémonie d’inauguration le 19 juin 1932.
A l’origine de style néo-normand, cette chapelle est caractéristique l’architecture de la cité du Trait. Ainsi, lors de la restauration, les faux colombages ont été masqués par un enduit uniforme.
Son vocable vient du nom de la cité où elle s’élève, la cité Saint-Eloi. Elle dessert l’ouest de la ville du Trait, loin de l’église Saint-Nicolas où ont lieu les cérémonies importantes (mariages, communions,…).
Par ailleurs, Saint-Eloi était le saint patron des gens du métier des métaux.
Fondue par les établissements Bollée d’Orléans, la cloche de la chapelle se prénomme Joseph-marie car son parrain est l’archevêque de Rouen, Joseph Duval.
