Sur un terrain jouxtant le Cimetière de la Hauteville, prêté par la Ville, de l’épeautre a été semé permettant ainsi l’expression naturelle de ces plantes messicoles et leur étude à fin de récolte et de conservation.
Les plantes messicoles sont les compagnes naturelles des céréales mais elles sont malheureusement menacées par les pratiques agricoles intensives. Les plus connues et symboliques d’entre elles sont les coquelicots et les bleuets.
Afin de limiter l’impact environnemental des semis et du travail au sol, ceux-ci sont assurés par de solides chevaux de race Ardennais et Trait Breton. Ils permettent de réaliser des travaux agricoles dans les règles de l’art et dans le respect d’espaces naturels sensibles. Chaque cheval possède son harnachement attitré et parfaitement réglé à leur morphologie. Outre leur faible empreinte carbone, les chevaux ne tassent pas le sol grâce à leur faible portance.
Cette étude permettra de mieux appréhender la réintroduction de ces plantes qui constituent des réserves de nourriture importantes pour les oiseaux et les insectes.
«Si la situation sanitaire ne nous a pas permis de le faire cette année, nous espérons à l’avenir pouvoir proposer aux enfants fréquentant les écoles ou l’accueil de loisirs des activités pédagogiques autour de ces magnifiques chevaux» indique, admiratif, Patrick Callais, Maire du Trait. «Nous sommes heureux d’être acteurs dans cette recherche et pour la préservation de la biodiversité».